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Ce lundi 2 septembre 2024, l’Assemblée nationale devra statuer sur le sort du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT).

Cependant, lors de la réunion de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains, le débat sur l’homosexualité a fait irruption dans les discussions. Certains commissaires estiment que la suppression de ces deux institutions est insignifiante et « inopportune ». D’autres, en revanche, pensent que cette loi doit être adoptée, car elle fait partie des promesses électorales.

Les députés de l’opposition soutiennent que si l’élimination du HCCt et du CESE est une promesse du Chef de l’État, la criminalisation de l’homosexualité l’est tout autant, selon le rapport. « …Puisque cette réforme découle d’une promesse de campagne électorale, le Chef de l’État aurait dû inclure la suppression des fonds communs, des fonds politiques logés à la Présidence et à la Primature, mais surtout la criminalisation de l’homosexualité, qui était également une promesse électorale. Selon eux, en proposant ce projet de loi, le Président de la République tente à la fois de dissimuler certains scandales gouvernementaux, comme celui impliquant l’Onas, et de mettre les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar en difficulté auprès des Sénégalais en cas de rejet », ont critiqué certains commissaires en présence du ministre de la Justice, Ousmane Diagne, du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, ainsi que d’autres collaborateurs.