Une formation des formateurs en technique de communication sur la paix avec le dialogue dans les zones minières de Kédougou a permis d’exposer les doléances des femmes de ces zones riches minerais, mais sujettes à des conflits mortels et au manque de considération des sociétés qui bafouent le code minier et la responsabilité sociétale d’entreprise.

Région frontalière, Kédougou accueille des citoyens de la sous région avec des traites de personnes et d’autres trafics pas honorables (prostitution, travail forcé).

« Les fonds miniers ne sont jamais versés pour la communauté, les fonds de péréquation, de développement local, de réhabilitation sociale, tous ces fonds ne sont jamais respectés bien que les ressources naturelles appartiennent au peuple. Si nous de Kédougou nous ne voyons pas la couleur de l’or alors, les autres citoyens sénégalais n’en parlons pas. L’or ne brille pas pour les populations de Kédougou, la femme kédougoise ne peut même pas avoir une vis d’or aux oreilles », déplore Mme Sakho.

Réclamer les droits les plus élémentaires peut exposer à la mort. C’est contre tous ces impairs que les femmes de Kédougou s’insurgent.