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Me Ciré Clédor Ly a indiqué, dans un communiqué, que le leader du parti Pastef dissous Ousmane Sonko est entré dans un profond coma ce lundi 23 octobre 2023. Une situation qui suscite moults interrogations. Joint au téléphone par Senegal7, le directeur de la clinique Suma Assistance donne des explications.

« Si quelqu’un est en réanimation avec des médecins, normalement ils te font un dextro toutes les heures, c’est-à-dire qu’ils vérifient le taux de sucre. Dès que le médecins observent qu’il chute, ils peuvent le remonter avant que le patient fasse une crise« , a-t-il expliqué ajoutant que s’il le patient est en réanimation, c’est pour que les gens le surveillent.

Il ajoute que quand ont fait le diagnostic de quelqu’un qui a une grève de la faim, le rôle des animateurs c’est de savoir qu’il y aura des hypoglycémies, des problèmes rénaux.

Ey dire que quand la situation se présente, on met en place on papier disant que le patient à mal à la tête et il ne faut pas que cela évolue vers le neuropaludisme. « On essayer d’intercepter les premiers signes d’un neuropalu : c’est le maux de tête qui ne s’arrêtent pas, c’est la fièvre qui monte. On ne doit même pas entendre que le neupalu s’installe. Très vite, on augmente le traitement du palu et on y va« , a-t-il expliqué.

Selon l’urgentiste, si quelqu’un est en grève de la faim, on doit lui faire des perfusions de sérum glucosé. Et quand il ne répond pas bien, on augmente le taux. Lequel peut aller de 5, 10, 30. « S’il ne mange pas, on peut lui donner des protéines qui lui permet de rattraper la viande qu’il n’a mangé, on rajoute du becozym qui  contient des vitamines normales pour rattraper le scorbut (maladie due à un manque de vitamine C (acide ascorbique)« , a-t-il détaillé.

A noter que c’est Dr Cheikh Tidiane Dieye qui a annoncé hier, lundi, le « malaise » de Ousmane Sonko qui a récemment repris la diète « en soutien aux femmes détenues politiques« .  Et c’est l’un de ses avocats Me Ciré Clédore Ly qui annonce « le coma ». L’avocat interpelle « solennellement » le président de la République et le ministre de la justice « qui ont des pouvoirs leur permettant d’activer des leviers qui ne portent pas atteinte à la séparation des pouvoirs et qui seraient conformes aux droits civils de la personne, garantis et protégés par les instruments internationaux des droits de l’homme. »

Dans un communiqué précédemment signé, le pool des avocats du maire de Ziguinchor soulignait que ce dernier « exige » son retour en prison.

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