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Non classéC’est l’émoi et la consternation à Bignona où un homme âgé de 35 ans s’est donné la mort par pendaison. Le drame est survenu hier vendredi au quartier Badionkoto, renseigne Seneweb. La victime répondait au nom d’I. Diémé, menuiser de profession. Pour l’heure, on n’en sait pas plus sur les raisons qui auraient poussé cet homme à mettre fin à ses jours.
Quelque 10 000 jeunes africains bénéficieront du nouveau partenariat que le gouvernement rwandais vient de signer avec la Carnegie Mellon University (Cmu) et la Fondation Mastercard. L’information est contenue dans un communiqué de presse parvenu à notre redaction. Doté d’un budget de 275,7 millions USD (environ 179, 695 milliards […]
Non classéQuelque 10 000 jeunes africains bénéficieront du nouveau partenariat que le gouvernement rwandais vient de signer avec la Carnegie Mellon University (Cmu) et la Fondation Mastercard. L’information est contenue dans un communiqué de presse parvenu à notre redaction.
Doté d’un budget de 275,7 millions USD (environ 179, 695 milliards de F Cfa), poursuit la meme source, cette mane permettra de développer les programmes d’ingénierie et de technologie, de recherche et d’entrepreneuriat du site de Carnegie Mellon à Kigali.
A l’en croire, elle contribuera à renforcer l’écosystème africain de la technologie, de l’innovation et de la recherche.
Ce qui va se traduire par une contribution à l’expansion significative de l’enseignement supérieur en ingénierie et en technologie à la CMU-Afrique de Kigali.
Le communiqué renseigne également que l’investissement de la Fondation prévoit un financement permanent de 175 millions USD pour la CMU-Africa. Il intègre également un montant de 100,7 millions USD pour la création du Centre pour la transformation numérique inclusive de l’Afrique de la CMU-Africa.
Concrètement, precise la meme source, ce partenariat historique avec la Fondation Mastercard permettra à la CMU-Africa de se consacrer aux objectifs dont le développement de la capacité d’enseignement, avec notamment l’introduction d’un nouveau diplôme en ingénierie de l’intelligence artificielle, et des programmes d’apprentissage en ligne.
Il sera également question d’augmenter le nombre annuel d’étudiants inscrits à la CMU-Africa de plus de 33 % mais aussi d’offrir une assistance financière supplémentaire à davantage d’étudiants, avec notamment un soutien accru au programme de bourses de la Fondation Mastercard à la CMU-Africa. “Cette collaboration permettra d’attribuer des bourses d’études directes à 300 étudiants au total”, lit-on dans le communiqué.
Entre autres objectifs, le programme travaillera à veiller à ce que les programmes permettent de recruter et d’offrir des opportunités aux groupes marginalisés, notamment les femmes, les personnes handicapées et les personnes déplacées.
Khadim Guèye ne pensait pas du tout que son ami Moussa Mbaye allait lui faire ce coup. C’est en 2020 que les deux amis s’accordent sur des projets que l’émigré devait financer sur fonds propres. Ils pensent d’abord à monter un projet d’aviculture. Ils contactent […]
Non classéKhadim Guèye ne pensait pas du tout que son ami Moussa Mbaye allait lui faire ce coup. C’est en 2020 que les deux amis s’accordent sur des projets que l’émigré devait financer sur fonds propres. Ils pensent d’abord à monter un projet d’aviculture. Ils contactent alors la nommée Khady Medved qui doit leur livrer des matériels de couveuse. Le tout est évalué à cinq millions cinq cents francs Cfa à verser par Moussa Mbaye qui n’a pas respecté le contrat, rapporte « Bes bi ».
Pour s’en sortir, il fait appel à son amie Ndoumbé Fall, une jeune caissière dans une banque de la place. Son rôle dans cette affaire est de se faire passer pour Khady Medved. «Je dois de l’argent à mon ami. Je ne veux pas que cela gâte notre amitié. Quand il m’appelle, je te passe le téléphone, tu lui dis que c’est Khady et que tu lui as accordé», propose le prévenu à sa copine, Ndoumbé, qui, à la barre du Tribunal de Mbour, dira : «Je l’ai fait seulement pour l’aider. Je n’y ai rien gagné. Tout ce que je voulais c’est sauver leur amitié. Je ne l’ai pas fait facilement, c’est pourquoi je tremblais. Je ne suis pas malhonnête. Tout ce qui m’intéressait, c’était de l’aider».
«Medved» n’a touché un seul centime de Moussa Mbaye
Ndoumbé Fall est aussi poursuivie pour les faits d’association de malfaiteurs, complicité d’abus de confiance et d’usurpation d’identité. Mais il n’y a pas que le projet avicole. Khadim Gueye n’avait rien reçu de la vente d’un camion Fiat à 4 millions 250 mille francs Cfa. Rien également de la location d’un immeuble. Au total, c’est une somme de 22 millions 280 mille FCfa que le prévenu Moussa Mbaye, âgé de 35 ans, a bouffé à lui seul, sans même remettre un centime à sa copine Ndoumbé, qui, pour l’aider, a pris des risques d’être dans la peau de l’imaginaire Khady Medved, celle qui est censée fournir les couveuses.
«Le prévenu est un véritable délinquant qui a dilapidé les 22 millions de la partie civile. C’est énorme ! Il n’a pas respecté les directives. Au contraire, il a fait de son associé une vache laitière», a déclaré le procureur qui a requis 2 ans de prison ferme contre le prévenu Moussa Mbaye pour abus de confiance. Quant à Ndoumbé Fall ou Medved, le ministère public a requis une peine de 3 mois avec sursis pour les faits d’usurpation d’identité.
«Mon client avait une relation d’affaires avec la partie civile qui a mal tourné. Il l’a aidé à mettre sur pied un business. Seulement, il a manqué de délicatesse et de chance. En une semaine, nous avons rassemblé une somme de 5 millions pour la partie civile. Pour le reste, nous nous engageons à verser chaque mois un million. Nous sommes dans l’effort. C’est pourquoi nous estimons que la peine requise est sévère», a plaidé Me Kane, l’avocat de la défense. «Ma cliente est une victime qui a été trompée par Moussa Mbaye. Elle a voulu seulement sauver une amitié. La preuve, elle n’a rien reçu (de Moussa Mbaye). Tout ce qu’elle voulait c’était de l’aider et elle en a fait les frais», a dit, pour sa part, l’avocat de Ndoumbé Fall. L’affaire a été mise en délibéré pour être jugée le 13 septembre 2022.
Un drame est survenu mercredi dernier à la cité Aliou Sow de Golf Sud (Guédiawaye). A. C, 13 ans et pensionnaire d’une école coranique (internat), est décédé dans des circonstances tragiques. En essayant de fuir son marabout, il a sauté du deuxième étage de l’immeuble […]
Non classéUn drame est survenu mercredi dernier à la cité Aliou Sow de Golf Sud (Guédiawaye). A. C, 13 ans et pensionnaire d’une école coranique (internat), est décédé dans des circonstances tragiques. En essayant de fuir son marabout, il a sauté du deuxième étage de l’immeuble qui abrite l’établissement.
D’après Les Échos, qui relate l’affaire dans son édition de ce lundi, le jour des faits, les pensionnaires de l’école coranique se sont réveillés à l’aube, ont lu le Coran en chœur et pris leur petit-déjeuner avant de prendre une pause récréation.
Quelques instants après, les responsables de l’école rappellent les apprenants. A. C manque à l’appel. L’audition de ses camarades et les recherches dans le quartier ne donnent rien.
Alors que les conjectures allaient bon train sur les raisons de la disparition de l’enfant, une dame débarque à l’internat accompagné de A. C. Ce dernier avait trompé la vigilance de ses maîtres pour se rendre chez cette dernière pour des raisons non précisées.
A. C est conduit à la terrasse du R+2 où est abrité l’internat. Le marabout de l’école, informé du retour de l’enfant, demande à le voir. Il était au rez-de-chaussée. La dame tente de convaincre l’élève de descendre avec elle pour voir le marabout. A. C refuse, se braque et va se placer sur le bord de la terrasse, plusieurs mètres au-dessus du bitume.
Alors que tout le monde le suppliait d’aller répondre à son marabout, A. C saute dans le vide. Il perd connaissance après sa chute violente. Les témoins de la scène accourent. Avant l’arrivée des pompiers, l’enfant succombe à ses blessures.
L’autopsie révèle que A. C est décédé de «polytraumatismes cranio-thoraciques graves ayant entraîné des fractures, des contusions pulmonaires et une hémorragie abondante».
Le marabout a été aussitôt arrêté et conduit au commissariat de Golf Sud. Il a été relâché après son audition.
L’auteur de l’accident ayant occasionné la mort de cinq personnes à Bargny a été appelé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, ce vendredi. Jugé pour défaut de permis, homicide involontaire et défaut de maîtrise, il a écopé d’une peine de 2 […]
Non classéL’auteur de l’accident ayant occasionné la mort de cinq personnes à Bargny a été appelé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, ce vendredi. Jugé pour défaut de permis, homicide involontaire et défaut de maîtrise, il a écopé d’une peine de 2 ans dont 2 mois ferme. Quant au propriétaire du camion qu’il conduisait, Khadim Diagne, il est condamné à 2 ans dont 3 mois ferme.
Il n’y a pas meilleure manière de jouer avec la vie humaine que de conduire sans permis. Ousseynou Kassé qui a commis cette infraction, en plus d’avoir ôté la vie à cinq personnes, a frôlé la mort. Cette tragédie a eu lieu le 23 août 2022 à Bargny. Un camion que conduisait le jeune homme de 19 ans est entré en collision avec le bus tata. C’est lors des constats que la police a su que Ousseynou Kassé ne détenait pas un permis de conduire.
Mécanicien de son état, il a été jugé ce vendredi, avec son patron Khadim Diagne, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. À peine réveillé du coma, le jeune homme, couvert de bandage, notamment sur la joue droite pour dissimuler les traces de lacérations et la main gauche car ses nerfs étant atteints, est poursuivi pour défaut de permis, homicide involontaire et défaut de maîtrise.
Des faits qu’il a reconnus. «Je sais conduire mais je n’ai pas de permis. Je déplaçais le camion au moment de l’accident. C’est mon patron Khadim qui m’a donné l’instruction. C’est un mécanicien qui l’a amené au garage pour réparation», a raconté Ousseynou Kassé qui renseigne s’être réveillé à l’hôpital, après le violent choc.
Paniqué quand il a eu écho de la tragédie, Khadim Diagne, le patron du garage, va se réfugier à Touba, abandonnant son téléphone sur place. Sa cavale sera de courte durée puisqu’étant arrêté dans les prochaines heures qui ont suivies l’accident. Face aux juges, il essaie d’abord de nier toute implication dans cette affaire en balayant du revers de la main les allégations de son coprevenu. Mais sa mémoire a été vite rafraîchie par la représentante du ministère public qui lui a rappelé les propos qu’il avait tenus à l’enquête. Dos au mur face à ses aveux, il se résigne finalement à reconnaître qu’il a donné l’ordre au jeune mécanicien de déplacer le camion
Le ministère public qui estime que les faits sont suffisamment caractérisés à l’endroit des prévenus a requis 2 ans dont 6 mois de prison ferme contre Khadim Diagne et 2 ans dont 2 mois ferme contre Ousseynou Kassé.
Les avocats des prévenus ont sollicité une application bienveillante de la loi pénale. Au terme des plaidoiries, le tribunal a reconnu les prévenus coupables des chefs qui leur sont reprochés. Khadim Diagne est condamné à 2 ans d’emprisonnement dont 3 mois ferme et Ousseynou Kassé à 2 ans dont 2 mois ferme de prison.
Le stationnement des camions de nitrate d’ammonium à Ngoundiane a suscité chez les populations un profond sentiment d’insécurité du fait des risques environnementaux, sanitaires et sécuritaires et des risques de troubles à l’ordre public. C’est ainsi que le maire de ladite localité avait instruit la […]
Non classéLe stationnement des camions de nitrate d’ammonium à Ngoundiane a suscité chez les populations un profond sentiment d’insécurité du fait des risques environnementaux, sanitaires et sécuritaires et des risques de troubles à l’ordre public. C’est ainsi que le maire de ladite localité avait instruit la société Xlogs pour qu’elle quitte les lieux avec les camions. Un appel qui est tombé dans l’oreille d’un sourd. Mais suite au retard constaté par la société de faire sortir de Ngoundiane les 66 camions, l’édile de la commune de la commune, Mbaye Dione informe qu’il a saisi les autorités concernées à savoir le ministre de l’Intérieur, celui de l’Environnement et du Développement durable ainsi qu’à la direction générale de la douane. C’est par la suite que le ministre de l’Environnement a saisi le gouverneur de la région Thiès sur la question.
«Face au retard par la société Xlogs de faire sortir de Ngoundiane les 66 camions de nitrate d’ammonium, le Préfet de Thiès a convoqué une réunion d’urgence décision avant de prendre la décision de faire partir les camions du territoire de la commune avec effet immédiat»
Ce qui a abouti, selon le chef des services administratifs de la mairie, à la convocation, ce jeudi 8 septembre par le Préfet du département de Thiès d’une réunion d’urgence pour trouver une solution définitive au problème. Ainsi, après avoir écouté les différentes parties, l’autorité administrative «qui a noté tous les manquements qui ont abouti à la présence anormale des camions chargés de nitrate d’ammonium à Ngoundiane dont le refus notifié antérieurement à Xlogs par le ministre de l’Environnement et du Développement durable d’autoriser le stockage du produit en territoire sénégalais, a signifié aux différentes parties présentes, la décision de faire partir les camions du territoire de la commune de Ngoundiane avec effet immédiat».
«Le directeur général de la douane s’engage à mettre à la disposition du convoi des 66 camions, une escorte de ses services jusqu’à leur sortie du Sénégal»
Par ailleurs, ajoute le document, le ministre des Finances et du Budget et directeur général de la douane ont également appelé le maire Mbaye Dione, dès réception de la lettre adressée au directeur général de la douane pour marquer leur accord à la décision de faire rapatrier le produit du territoire sénégalais». Mieux, précise la municipalité, «le directeur général de la douane s’engage à mettre à la disposition du convoi des 66 camions, une escorte de ses services jusqu’à leur sortie du Sénégal». La réunion initiée par le Préfet a vu la participation du maire de la commune de Ngoundiane et ses services, le responsable de la direction régionale de l’environnement et des établissement classés, un représentant du service régional des mines et de la géologie, le capitaine de la gendarmerie de Thiès et les responsables de la société Xlogs.
De la chance, Fanta Djiba peut se vanter d’en avoir, à juste raison. Appelée, ce mercredi, à la barre des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de sa voisine Ndioba Niang, elle a écopé […]
Non classéDe la chance, Fanta Djiba peut se vanter d’en avoir, à juste raison. Appelée, ce mercredi, à la barre des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de sa voisine Ndioba Niang, elle a écopé d’une peine assortie du sursis.
«La courtoisie ne coûte rien mais achète tout», dit l’adage. Fanta Djiba l’a appris à ses dépens. Attraite à la barre pour des faits extrêmement graves, notamment le délit de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, elle a recouvré la liberté grâce aux témoignages positifs de ses voisins. Même le frère de la défunte a témoigné en sa faveur.
En effet, c’est à l’issue d’une bagarre opposant la prévenue à sa voisine Ndioba Niang que cette dernière est passée de vie à trépas à cause des blessures. À la barre, Fanta Djiba a profondément regretté de s’être battue avec la défunte en versant de chaudes larmes. Mère de 4 enfants, cette dame âgée de 48 ans a avoué être l’auteure des faits qui ont privé Ndioba Niang de sa vie.
Revenant sur les circonstances de cette tragédie, Fanta soutient que depuis 19 ans, elle loue dans le domicile de la victime sis à Fass. À l’en croire, durant toutes ces années, les deux familles entretiennent de bonne relation. Néanmoins, elle avoue que, des fois, Ndioba et elle n’étaient en de bon terme. Ainsi raconte-t-elle, elle s’en est ouverte à la grande sœur de celle-ci qui lui a conseillé d’ignorer les provocations de sa sœur.
Chose qu’elle a toujours faite. Du moins, jusqu’au mois de juillet. Les dames ont eu des bisbilles à cause de l’utilisation du robinet. L’ambiance est devenue plus tendue entre elles. Selon la prévenue, le 2 août, alors qu’elle était à l’entrée de la maison avec une de ses cousines qui était venue lui rendre visite, Ndioba, au lieu de demander qu’on lui cède le passage, les bouscule.
«J’ai ainsi attendu qu’elle soit de retour pour que je réplique. Avec mes mains, je l’ai bousculée et elle est tombée. Mais elle s’est relevée avant de rejoindre leur appartement qui se trouve à l’étage», a raconté Fanta. Poursuivant, elle renseigne que c’est au lendemain des faits que son époux l’a appelé, alors qu’elle était au boulot pour lui annoncer que Ndioba était grièvement blessé car ayant des fractures à la cheville et au niveau de la hanche. «Je suis allée la voir à l’hôpital. À sa sortie, chaque jour, je montais pour connaître l’évolution de sa santé. D’ailleurs, elle a été totalement prise en charge par mon époux». «Je ne lui souhaitais nullement la mort», a-t-elle martelé en pleurs.
Déplorant la tournure des choses, Mamadou Niang frère de la défunte dit que la famille s’est désistée de son action. «Je connais très bien Fanta. Elle est très courtoise. Je ne l’ai jamais vu se disputer. Depuis 19 ans, nos familles ont entretenu de bonnes relations. Je suis très peiné par la mort de ma petite sœur qui était mon amie. On était très proche. Mais je ne souhaite pas voir Fanta en prison», a déclaré Mamadou Niang. Appelée pour témoigner, la cousine de Fanta, Mariétou Diatta, corrobore les dires de celles-ci. Elle renseigne qu’elle a même tenté de réconcilier les deux dames.
Le représentant du ministère public a requis l’application de la loi. Les avocats de la défense ont sollicité une application bienveillante de la loi. Selon eux, ce n’est pas à cause des blessures que leur cliente a causé à la victime qui ont entraîné sa mort. «L’hôpital a attendu 24 jours pour effectuer l’opération. Ce après avoir reçu la caution. C’est une négligence médicale. Nos hôpitaux sont des mouroirs. Je suis désolée de le constater. Si la responsabilité de Fanta existe elle est résiduelle», a plaidé un des conseils de la prévenue.
Au terme des plaidoiries, le tribunal a reconnu Fanta Djiba coupable du chef qui lui est reproché. Pour la répression, le juge lui a infligé une peine de 6 mois assortis du sursis.
Après l’entreprise Dangote qui avait arrêté ses activités et mis tous ses employés en congés en juin dernier, c’est au tour de la cimenterie SOCOCIM de mettre sa production à l’arrêt. Condamnant de fait ses employés, ses prestataires et ses fournisseurs à suspendre leurs activités. […]
Non classéAprès l’entreprise Dangote qui avait arrêté ses activités et mis tous ses employés en congés en juin dernier, c’est au tour de la cimenterie SOCOCIM de mettre sa production à l’arrêt. Condamnant de fait ses employés, ses prestataires et ses fournisseurs à suspendre leurs activités.
Cette décision extraordinaire fait suite à la tenue du Conseil de la Consommation mardi dernier sans qu’aucune décision n’ait été prise pour sortir le secteur cimentier de la crise et menace de faillite.
En effet, l’Etat a bloqué les prix alors que les prix des matières premières (charbon, clinker, emballage, gypse, pièces de rechanges) ont flambé de plus de 200% dans certains cas et ce depuis des semaines, voire des mois.
Avec la fermeture de la SOCOCIM, ce sont 10.000 tonnes de ciment en moins sur le marché chaque jour. La situation prive les Sénégalais de près de 60% du ciment habituellement disponible sur le territoire national, selon Senego.
Le risque est une flambée du prix du ciment et la menace d’inflation
Sophiatou Adjaké a eu la peur de sa vie, le 24 août dernier. Son sac contenant 38 750 000 F CFA, a été volé. La gérante de la société, domiciliée à Yoff Marathon, affirme que cette somme d’argent était destinée à l’importation de fer à […]
Non classéSophiatou Adjaké a eu la peur de sa vie, le 24 août dernier. Son sac contenant 38 750 000 F CFA, a été volé. La gérante de la société, domiciliée à Yoff Marathon, affirme que cette somme d’argent était destinée à l’importation de fer à béton pour le compte de ses partenaires commerciaux établis à l’étranger. En cours de route, deux individus à bord d’un scooter ont ouvert la portière du véhicule avant de s’emparer du sac d’argent et prendre la poudre d’escampette.
Retour sur les faits
Face aux redoutables enquêteurs du commissariat de Point E, Adjaké, déboussolée, est revenue sur les circonstances du vol. Ce jour-là, son chauffeur n’était pas disponible. Elle décide alors d’engager un certain Ibrahima Ndoye pour ses courses.
Ainsi, ils ont pris départ aux Parcelles-Assainies Unité 19 (Dior) pour se rendre aux Maristes, puis à Mbao avant de rallier Diamniadio. Il était 19 h.
Au retour, Sophiatou Adjaké demande à son chauffeur de partir au centre-ville de Dakar, plus précisément l’agence de transfert d’argent Waguru Travel où elle a l’habitude de retirer de l’argent. Arrivée à destination, elle a emprunté à Ibrahima Ndoye son sac à dos pour y mettre les 38 750 000 F CFA. Cet acte lui sera fatal. Sur le chemin du retour, le chauffeur Ibrahima Ndoye a pris un itinéraire bizarre. Interpellé sur la raison, il dira éviter les embouteillages.
C’est ainsi qu’ils se sont retrouvés au Point E, plus précisément à la rue A. A un moment, le chauffeur s’est arrêté pour vérifier l’origine d’un bruit qu’il aurait entendu de l’intérieur du véhicule.
C’est sur ces entrefaites que deux individus ont ouvert la portière arrière gauche du véhicule et se sont emparés du sac d’argent avant de prendre la fuite à bord de leur scooter.
Ibrahima et ses acolytes coincés par une réquisition et les images des caméras de surveillance
Cuisiné par les éléments du commissaire Thiam, Ibrahima Ndoye a déclaré qu’il savait que la dame Sophiatou Adjaké devait récupérer de l’argent à l’agence Waguru Travel comme d’habitude. Sur l’itinéraire bizarre qu’il aurait emprunté, il avance que c’était simplement pour éviter les embouteillages.
Interrogé également sur ses communications téléphoniques via WhatsApp durant tout le trajet, il a rétorqué que c’était dans le cadre de son travail et que ledit numéro est celui de son patron, un certain Mbaye Fall.
Des confessions qui ont poussé les limiers à adresser des réquisitions au directeur général d’Orange Sénégal aux fins d’obtenir la géolocalisation d’Ibrahima Ndoye et de Mbaye Fall au moment des faits.
Selon nos sources proches du dossier, les réquisitions ont permis de savoir que Mbaye Fall, avec qui le conducteur communiquait, a pris le même itinéraire que le véhicule de la dame, notamment sur l’axe Soumbédioune – Fann-Hock et ensuite avenue Cheikh Anta Diop – Point E.
Mieux, une autre réquisition a été adressée au chef du Centre national de vidéosurveillance pour consulter les images des caméras de surveillance sur l’itinéraire qu’aurait emprunté Mbaye Fall.
Les images mises à la disposition des enquêteurs montrent clairement ce dernier à bord d’une moto Honda noire de type SH qui suivait le véhicule de la victime sur certains clichés et sur d’autres, celui qui a été identifié comme l’un des auteurs du forfait était à bord de la même moto derrière Mbaye Fall qui conduisait vers son acolyte qui l’attendait sur une deuxième moto. Il surveillait à une bonne distance, laissant à «ses deux éléments» le soin de subtiliser le sac à hauteur du Point E et plus précisément à la rue A.
Convoqué et entendu sur sa position et son itinéraire le jour des faits et confronté aux résultats des réquisitions, Mbaye Fall passe aux aveux en dénonçant ses complices, en l’occurrence Samba Ndiaye et Mame Seydina Limamou Laye Hann. Ces derniers étaient chargés de voler le sac.
L’intégralité de la somme d’argent, soit 38 750 000 F CFA, a été restituée à sa propriétaire légitime Sophiatou Adjaké.
Mbaye Fall, Ibrahima Ndoye et Samba Ndiaye ont été conduits au parquet pour vol en réunion commis à bord d’un moyen roulant portant sur un montant de 38 750 000 F CFA. Quant à leur acolyte Mame Seydina Limamou Laye Hann, évadé, des recherches sont entreprises en vue de l’interpeller.
Le lion égaré qui traînait sur l’axe Bembou-Sabodala a repris service très exactement entre Bembou et Massa Massa axe Bembou et Khossanto. Pour rappel, la présence de ce lion avait été déjà signalé depuis l’année dernière, avant qu’il ne disparaisse des radars. Des photos prises […]
Non classéLe lion égaré qui traînait sur l’axe Bembou-Sabodala a repris service très exactement entre Bembou et Massa Massa axe Bembou et Khossanto. Pour rappel, la présence de ce lion avait été déjà signalé depuis l’année dernière, avant qu’il ne disparaisse des radars. Des photos prises hier et aujourd’hui confirme bien son retour sur cet axe…