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Au cours d’une dispute, durant la nuit du samedi au dimanche, dans un appartement à Liberté 5, un homme a étranglé à mort son épouse. Pris de panique, il se confie à deux de ses amis.

Ces derniers lui conseillent de maquiller le crime en mort accidentelle. L’un d’entre eux contacte par téléphone la famille de la victime et annonce la mauvaise nouvelle en indiquant que la dame a glissé sur les carreaux et a fait une chute fatale.

Son interlocuteur au bout du fil jette l’appareil et ameute les autres membres de la famille par des cris. Le mari de la victime entre en scène. Il récupère le téléphone de son ami et confirme le décès de son épouse.

Une délégation de sa belle-famille débarque dans son appartement. Les sapeurs-pompiers sont alertés. A l’arrivée, ces derniers remarquent des détails troublants autour de la victime. Ils exigent la présence de la police avant d’enlever le corps.

Les policiers font les mêmes remarques que les soldats du feu. Ils remarquent, en effet, des traces de violence et du sang sur la dépouille. Pressé de questions, avec ses amis, le mari change de version et affirme que sa femme se serait suicidée par pendaison.

Cette thèse est balayée par quelques témoignages concordants recueillis par les policiers. Le mari de la victime et ses deux amis sont en garde à vue.