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Vendredi dernier, Aïssatou Diallo, une des cinq magistrats de la chambre administrative de la Cour suprême chargés d’examiner le recours de l’Agent judiciaire de l’État (AGE) contre le verdict du tribunal de Ziguinchor réintégrant Ousmane Sonko sur les listes électorales, s’est retirée avant le délibéré. D’après Les Échos, elle a déclaré avoir quitté ses collègues pour «convenances personnelles». Invoquant sa famille, ses enfants, notamment.

Mais le journal assure que la vérité est autre. Il informe que Aïssatou Diallo se serait retirée pour divergence de vue sur le recours de l’AGE. Elle aurait souhaité, poursuit la même source, que le dossier soit vidé par la Cour suprême au lieu d’être renvoyé devant le tribunal de grande instance de Dakar.

Si l’on en croit Source A, Aïssatou Diallo s’expose à des sanctions. Le journal rapporte qu’en se retirant elle a exposé son désaccord avec ses collègues, qui ont donné raison à l’AGE. Ce qui constitue, d’après la lecture de Source A, une violation de son serment; lequel impose de «garder secret les délibérés».

Le sort de la magistrate est désormais entre les mains du ministère de la Justice, selon le quotidien d’information. La tutelle décidera si elle active ou pas l’Inspection générale des affaires de la justice (IGAJ) à la suite du rapport du président de la Cour suprême sur le retrait de sa collègue.

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