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La DIC a mis fin à cette rocambolesque affaire qui se déroulait dans un appartement aux Almadies.

Une affaire de séquestration impliquant un commerçant et un opérateur économique a conduit à l’arrestation d’Elhadj Abdoulaye Diop, alias Willy (50 ans), et de Papa Aly Diop, alias « Péli », par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Les deux hommes ont été déférés devant le parquet hier mercredi, suite à l’enlèvement et à la séquestration d’Assane Farad, avec une demande de rançon de 10 millions FCFA.

Selon les informations rapportées par Libération, la DIC s’est mis aux trousses des deux mis en cause, lorsqu’elle a été saisie de l’enlèvement et de la séquestration d’Assane Farad.

En plus, les deux mis en cause réclamaient une rançon de 10 millions FCFA pour libérer Assane Farad. Mais les limiers se sont rapidement mis sur la piste de Abdoulaye Diop dit Willy (50 ans) et Papa Aly Diop. Rapidement, les policiers ont localisé le lieu où était détenu Assane Farad avant de neutraliser le duo.

Face aux enquêteurs, Elhadj Abdoulaye Diop s’est livré à de graves révélations. En effet, il a expliqué qu’il y a de cela quelques mois, Assane Farad était placé sous mandat de dépôt pour trafic de drogue. C’est en pareilles circonstances que saisi par Farad, depuis la prison, il l’a mis en rapport avec Papa Aly Diop. Ce dernier a permis de le faire libérer grâce à son carnet d’adresses, moyennant le paiement de 10.000.000 FCFA.

L’accord conclu, Assane Farad a effectivement bénéficié d’une libération provisoire quelque temps après. Cependant, il n’a jamais payé le montant convenu, rapporte Libération.

Pour le contraindre à payer la somme dûe, le duo a mis la main sur Assane Farad avant de le séquestrer dans un appartement aux Almadies dans la nuit du 2 au 3 septembre 2024, de 2 heures à 20 heures. Afin d’être libéré, Assane Farad a, sous la menace, appelé son frère se trouvant en Guinée-Bissau pour venir à son secours.

Par le système  » hawala », ce dernier a déposé une somme de 10 millions de FCFA, récupérable dans une boutique de Sandaga, auprès d’un commerçant Guinéen. Mais avant que les mis en cause ne récupèrent l’argent, la DIC est intervenue. Le commerçant de Sandaga, qui avait les 10 millions de FCFA, devait les déposer à la DIC après avoir été identifié et contacté par les enquêteurs.